LYCÉE GUYANCOURT GUYANCOURT 2005-2016
Informations Techniques
Maître d'ouvrage : Région Ile-de-France
Maître d'ouvrage mandataire : Sarry 78
Architecte : Anne Démians
Directeur de projet : Philippe Monjaret, Martin Mercier
Chef de projet : Christophe Régnier-Nermerick
Équipe : Stéphane Bauche, Chloé de Quillacq, Alain Sabounjian, Julie de Legge, Arnaud Housset, Tina Sickert, Mikaël Lazarevic, Yachar Bouhaya, Coline Jacquet
BET TCE : Betom ingénierie
BET Economiste : Betom ingénierie
BET Cuisiniste : BEGC
BET HQE : Cap Terre
SDP : 19 300 m2
Coût : 45 M€ HT
Lycée d’hôtellerie et de tourisme.
C’est un bâtiment des années 80 que j’ai eu à requalifier en quelques années. C’est le plus grand lycée hôtelier de France par le nombre de ses cuisines d’initiations, d’applications et de pâtisseries. Il est surmonté par un internat et par des salles de classe. Le bâtiment, bien que relativement récent, était en perdition pour des raisons de fonctionnement trop complexes et d’image dégradée.
L’ENJEU
Le bâtiment existant frappe par sa puissance physique. L’intervention l’accepte pour l’accroitre plutôt que de la diminuer. L’énergie du bâtiment sert à redonner vie au lycée hôtelier.
L’enjeu était multiple. Il fallait redonner une visibilité urbaine pacifiée. Les éléments parasites du bâtiment sont absorbés par un revêtement extérieur . Il fallait également lui redonner une visibilité d’accès et simplifier son fonctionnement : une immense place traverse de part en part le lycée pour lui donner un ancrage urbain et permet de donner distribuer l’ensemble des entités du programme
Enfin, il était nécessaire de rendre plus didactique et exemplaire l’enseignement hôtelier : une nappe technique en aluminium organise l’ensemble des cuisines sur un seul plateau et remet dans le bon ordre les contraintes techniques pour réduire les coûts de fonctionnement et par la lisibilité de la marche en avant donner un outil pédagogique représentatif de l’exigence de l’art
Les éléments parasites du bâtiment existant sont absorbés par un revêtement extérieur pour tout à la fois pacifier et révéler la volumétrie imposante de l’édifice. Au sud, 3 larges ouvertures sont créées à rez-de-chaussée pour offrir des vues cadrées sur le jardin avec une ambiance favorisant la détente et la convivialité. Au nord, de grandes galeries vitrées éclairent largement les cuisines et les salles de technologie. Au sud comme au nord, ces dispositions proposent une expression contrastée entre les deux premiers niveaux et les étages supérieurs correspondant aux différents rythmes de la vie du lycée.