Informations Techniques
Phase : Etudes
Maitre d’ouvrage : Linkcity
Investisseur : Groupe Pingat Property
Marque hôtellière : Marriott International
Constructeur : Bouygues Bâtiment Nord-Est
Architecte : Anne Démians
Directeur de projet : Alain Sabounjian, Jack Weinand
Chef de projet :Elisabeth Ankou, David Dahan, Coline Jacquet
Equipe : Elena Fasser
Perspectives : Ahmed Elrazik, Silvio Evora
Architecte intérieur : Julie Fuillet Studios
BET Environnement : ELAN
BET Fluides : BET Pingat
Paysage : SLAP, Sylvain Luquet
SDP : 5 600 m²
Coût : 15 000 000 € HT
Nancy est la ville où l'art de vivre à la française a connu un épanouissement fertile
notamment avec l'éclosion de l'Art nouveau. L’école régionale des beaux-arts et des arts
appliqués a acquis une reconnaissance internationale grâce à ce mouvement qui a su
conjuguer la peinture, la sculpture, les arts graphiques avec l'architecture, le design, les
arts de la table et le paysage. Habiter les lieux, y résider pendant la nuit est une expérience
en soi riche de cet imaginaire.
Nous avons axé notre projet sur les thématiques artistique, patrimoniale et paysagère.
ENTRE ORIGINE ET DESTINATION
Il s’agit de savoir où situer les origines d’un bâtiment patrimonial pour le rendre à nouveau
utile dans sa destination, pour le rendre à nouveau plus vivant.
Il s’agit de concourir afin de lui rendre son appartenance à la collectivité, instaurer
un nouvel équilibre économique, prolonger ses valeurs esthétiques, restaurer des
dispositions émotionnelles, injecter de nouvelles dynamiques.
La transformation d’un bâtiment ne permet pas de faire l’économie d’un diagnostic
particulier. Elle nous oblige à des réflexions spécifiques et pertinentes, adaptées, d’une
part, à ce qu’on trouve sur les sites et dictées, d’autre part, par tous les objectifs qu’on lui
aura fixés.
ACCOMPAGNER, RESTITUER, JUXTAPOSER, SUPERPOSER
Côté ville, nous avons accompagné, restitué le bâtiment dans sa géométrie d’origine
parce que le regard sur l’histoire ne gênait pas la destination de l’ouvrage et renforçait
son inscription urbaine et patrimoniale.
Côté jardin, à l’expression maladroite du bâtiment qui a souffert dès l’origine de
contraintes budgétaires et qui a plusieurs fois été transformé au fil du temps, nous
avons juxtaposé une nouvelle écriture. Convaincu qu’à terme conserver les stigmates
des transformations successives allaient à l’encontre de la performance d’usage pour
accompagner les besoins d’un hôtel qui instaurait ainsi pleinement son attachement à la
dimension paysagère, à l’art sans renier ses origines patrimoniales.